dopage cyclisme

ouais mais la l'equipe était construite pour vino faut le reconnaitre

Ben ouais, et donc tous les lieutenants se sont dopés, comme Vino Maintenant il faut reconstuire, autour de Klöden peut-être qui lui n'a pas encore été pris^^

Biver se sent trahi

Alexandre Vinokourov, puis Andreï Kashechkin, les cas de dopage des deux Kazakhs ont sérieusement ébranlé l'équipe Astana, déjà frappée par les cas de Matthias Kessler et Eddy Mazzoleni. Trois semaines après la fin d'un Tour terminé en queue de poisson (l'équipe a quitté la Grande Boucle avant la 16e étape), Marc Biver, le manager d'Astana, livre pour la première fois dans les colonnes de l'Equipe son sentiment sur cette affaire. Déçu et amer, il ne sait pas si l'équipe pourra survivre.

D'abord, Biver évoque le choc après le contrôle positif de Kashechkin, le 1er août: «Lorsque que survient un tremblement de terre, il y a toujours une deuxième secousse. L'affaire Kashechkin a plutôt confirmé ce sentiment de trahison que j'avais déjà ressenti pour Vinokourov.» Un sentient de trahison qui le fait réfléchir sur son avenir dans le cyclisme: «On doit faire pénitence, mais je ne suis pas sûr de vouloir continuer. Je me donne jusqu'à fin août pour prendre ma décision. Mais tourner le dos à tout ça serait la solution la plus facile.»

Biver raconte ensuite l'incroyable façon dont l'équipe Astana fonctionnait, notamment sous l'omnipotence de Vinokourov: «Notre gros handicap a été de gérer une équipe avec des cultures différentes et des gens qui se croient au-dessus de tout. On a subi tellement de pression, de harcèlement et de lobbying de la part des deux Kazakhs que c'est devenu intenable dans certaines circonstances. Ce que j'ignorais, au début, c'est jusqu'où pouvait aller l'influence de Vino auprès de Monsieur Akhmetov, le ministre de la défense et président de la fédération, qui est le bailleur de fonds. Et le statut de Vino en héros nartional nous a fait prendre des décisions contre notre volonté».

Le patron d'Astana résume finalement sa désillusion et sa déception par ce terrible aveu: «Ma grande erreur est à la fois d'avoir été naïf et d'avoir fait confiance. J'ai toujours du mal à digérer les trahisons personnelles. Ca fait très mal. J'éprouve un profond dégoût.»


Klöden réfléchit

Au milieu du tourbillon du dopage qui frappe la formation Astana, l'Allemand Andreas Klöden, à la lutte pour la victoire au moment du retrait du Tour de France, commence à se poser des questions sur son avenir. Il a en tout cas déjà décidé de prendre un peu ses distances par rapport à la formation suisse.

Ainsi il ne participera pas au prochain stage d'entraînement de son équipe, comme il l'a confirmé lui-même sur son site internet: «Contrairement à ce qui était prévu, je ne participerai pas au stage d'entraînement organisé par Astana avant le Tour d'Espagne: à la place, je vais me préparer avec mon entraîneur Thomas Schediwie pour les Championnats du monde de Stuttgart. Par ailleurs, a-t-il ajouté, je vais réfléchir avec mon agent sur mon avenir sportif».

Klöden a également exprimé son indignation devant ces nouvelles affaires de dopage (notamment son coéquipier, le Kazakh Andreï Kashechkin): «Je n'arrive pas à comprendre qu'il y ait encore des coureurs dans le peloton qui n'ont tout simplement pas encore compris ce qu'ils faisaient et les torts qu'ils causaient au cyclisme. Notre sport est déjà au fond du trou et certains continuent à faire comme si de rien n'était.»

ouais du blabla cela on ne va pas me faire croire que le manager ne savait rien

Ben c'est possible que les coureurs se dopent à l'insu de leur équipe, regarde Sinkewitz et Moreni par exemple

ouyais enfin ca reste rare en général le medecin de l'equipe controle quand meme

Ouais c'est vrai, d'autant que pour se faire des transfusions sanguines tout seul 1 heure avant la course il faut être fort^^

Un entraîneur allemand accusé

Malgré les accusations de dopage formulées à son encontre mercredi soir par un quotidien de Stuttgart, Bernd Dittert, 47 ans, a été maintenu ce jeudi à la tête de l'équipe allemande des moins de 23 ans par la Fédération (BDR). «Nous avons commencé à vérifier les faits qui lui sont reprochés. Nous allons procéder avec la plus grande minutie», a indiqué ce jeudi Rudolf Scharping, le président de la BDR. Dans son communiqué, l'instance dirigeante allemande à tenu à préciser que «les vérifications menées depuis douze jours n'ont pour l'instant pas permis d'établir que Bernd Dittert ait utilisé des produits dopants pour améliorer ses performances». En conséquence, celui qui a été accusé d'avoir eu recours à des produits dopants entre 1987 et 1988 lorsqu'il est encore coureur garde son poste. La Fédération quant à elle, a tout de même annoncé qu'elle poursuivait l'enquête.

Le dossier concernant le contrôle positif d'Iban Mayo lors du Tour de France 2007 a été classé sans suite par la Fédération espagnole car la contre-expertise s'est révélée négative. Apparemment, il y aurait eu «une erreur dans l'analyse du premier échantillon», a-t-elle communiqué.

Le coureur de la formation Saunier Duval avait été contrôlé positif à l'EPO le 24 juillet lors de la deuxième journée de repos dans les Pyrénées. Il avait alors été suspendu par son équipe, sans salaire, en attendant les résultats de la contre-expertise.

Et on le sait seulement maintenant^^Maintenant Mayo pourra porter plainte et demander des dommages et intérêts

oui j espere c est honteux d accuser a tord des cyclistes surtout sans preuves !!

Ouais on est tellement dans la psychose du dopage qu'on ne prend même plus la peine de vérifier ce qu'on fait^^

Kashechkin et l'«illégalité»

Convaincu de dopage par transfusion sanguine homologue, le Kazakh Andreï Kashechkin, a qualifié la procédure disciplinaire engagée contre lui par l'Union cycliste internationale (UCI) d'«illégale et partiale». L'ex-coureur d'Astana avait été contrôlé positif à l'issue d'un contrôle inopiné réalisé en Turquie le 1er août dernier, où il passait ses vacances. S'exprimant mardi devant le tribunal de Liège appelé à se prononcer sur son arrêt, Kashechkin estime que l'UCI, entité privée, n'a aucune compétence pour mener des contrôles, qui «sont des ingérences dans la vie privée».

Son avocat belge, Me Luc Misson, s'appuie sur la Convention européenne des droits de l'homme pour défendre son client et contester les pratiques de l'UCI : «porter atteinte aux droits fondamentaux d'un individu ne peut appartenir qu'aux autorités publiques dans un cadre strictement défini par la loi». L'avocat ajoute que la contre-expertise de l'échantillon B, pratiquée 22 jours après le prélèvement, n'a pas été réalisée dans les délais établis par les règlements de l'UCI et que le contrôle a été effectué à 22h45, alors qu'il aurait dû l'être avant 22h00, selon les mêmes règlements.

L'UCI et les équipes inquiètes

Après les plaidoiries des conseils du coureur mardi matin, le tribunal a ensuite entendu l'UCI, qui conteste la compétence même du tribunal, «une juridiction belge chargée d'étudier le cas d'un coureur kazakh domicilié à Monaco (mais qui a résidé plusieurs années à Liège, ndlr) et qui s'attaque à une entité de droit suisse».

Solidaires de l'UCI et conscientes du danger, les équipes cyclistes professionnelles craignent les conséquences de la décision du tribunal. «Si Kashechkin gagne sur le principe que seuls les Etats peuvent s'occuper du dopage, on peut fermer la boutique du sport», a déclaré l'avocat belge des équipes, Jean-Louis Dupont. L'ordonnance du tribunal est attendue dans un délai de deux semaines.

Hamburger avoue à son tour

Les confessions de dopage s'enchaînent chez les anciens cyclistes danois. Après Bjarne Riis, Jesper Skibby et Brian Holm, c'est au tour de Bo Hamburger d'avouer, dans un ouvrage paru ce mercredi, s'être dopé à l'EPO entre 1995 et 1997 . «Le dopage faisait partie du sport cycliste au milieu de la décennie 90 (...) et l'alternative consistait à mettre mon vélo au garage et stopper ma carrière ou faire comme les autres», confie Hamburger, retraité depuis l'automne 2006, dans ce livre intitulé Le plus grand prix - Confessions d'un coureur cycliste.

Vainqueur de la Flèche Wallonne en 1998, Hamburger avait également porté la maillot jaune du Tour cette année-là. Le Danois se dit convaincu que les dirigeants du cyclisme ne pouvaient ignorer qu'une grande partie du peloton avait recours au dopage en 1995 et 1996, année de la victoire de Bjarne Riis sur le Tour de France. Evoquant son addiction au dopage, Hamburger a des mots terribles. Il explique que «le cyclisme signifiait tant» pour lui qu'il «aurait vendu» sa femme Sanne «pour parvenir à son but». Hamburger a été professionnel durant 16 saisons et a couru pour sept équipes professionnelles dont TVM, la CSC et Casino. Outre la Flèche Wallonne, Hamburger compte également à son palmarès une étape du Tour, remportée en 1994.

Convaincu de dopage lors de la 11e étape du Tour de France 2007, l'ancien coureur de la Cofidis, Cristian Moreni, a été suspendu deux ans par la commission de discipline de la Fédération italienne de cyclisme (FCI). Cela correspond à la peine que le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) avait requise. Alors membre de l'équipe française Cofidis, Moreni avait subi un test positif à la testostérone à l'issue de l'étape du Tour entre Marseille et Montpellier, le 19 juillet. Il n'avait pas demandé de contre-expertise. Cofidis, qui s'était retirée du Tour à la suite de ce contrôle, avait ensuite engagé une procédure de licenciement à l'encontre de son coureur, champion d'Italie en 2004.

L'équipe Predictor a annoncé mercredi la suspension du Belge Björn Leukemans, contrôlé positif à la testostérone hors compétition le 26 septembre. Quatre jours plus tard, il terminait 13e du Championnat du monde sur route. La formation belge attend désormais le résultat de l'échantillon B. Le coureur belge a expliqué avoir déjà connu cette situation en 2001. Il avait alors subi un test dans un laboratoire de Cologne afin de prouver sa bonne foi. «Les valeurs de testostérone et épitestostérone sont trop hautes chez moi», a-t-il expliqué mercredi.

moreni un doppé mais un coureur qui a au moins le courage d avouer sa faute et ca c est bien bravo a lui quand même au moins pour son courage

il a peut ete avouer sa faute mais il a failli couler toute l'équipe Cofidis avec ses conneries

D'accord, enfin c'est sévère quand même, comme dit reglisse il aurait pu voir sa peine réduite.

Sinkewitz déballe encore

Récemment suspendu un an pour un contrôle positif à la testostérone subi en juin dernier, Patrik Sinkewitz n'en finit plus de se confesser dans la presse allemande. Samedi, dans le quotidien Süddeutsche Zeitung, l'ancien coureur de la T-Mobile a mis en cause l'encadrement de l'équipe d'Allemagne. «J'ai commencé à m'intéresser au dopage en 2000: on entendait dans le milieu que l'EPO existait et qu'elle était répandue, assure Patrik Sinkewitz. Je me suis renseigné auprès de plusieurs personnes (...) dont l'entraîneur de l'équipe d'Allemagne Peter Weibel. Il ne m'a pas directement conseillé de recourir à l'EPO, mais il ne m'a pas non plus déconseillé de le faire.»

Le coureur allemand évoque également le championnat du monde 2000, disputé à Plouay. «Weibel mesurait régulièrement dans sa chambre d'hôtel à Plouay mon hématocrite et la valeur était tout près de la limite autorisée, a ajouté Sinkewitz qui faisait alors figure de favori pour le contre-la-montre et l'épreuve sur route dans la catégorie Espoirs. Juste avant le contre-la-montre, l'hématocrite était encore limite et il m'a dit: "Il vaut mieux que tu rentres à la maison"». A l'époque, ce forfait de dernière minute avait été justifié par un refroidissement.

Enfin, Patrik Sinkewitz a également évoqué son passage chez Quick Step, entre 2001 et 2005: «Tout le monde savait quoi prendre, comment et quand. Le dopage y était systématique.» Au sujet de Patrick Lefévère, toujours à la tête de l'équipe et président de l'Association internationale des équipes, le coureur allemand a signifié qu'il «était certainement au courant de ce qui se passait».

Cyclisme - Dopage - Vinokourov suspendu un an
Information L'Equipe : Alexandre Vinokourov a été suspendu ce jeudi pour une durée d'un an par la Fédération kazakhe. L'ancien coureur d'Astana avait été contrôlé positif aux tranfusions sanguines homologues le 21 juillet dernier après le contre-la-montre individuel du Tour de France qu'il venait de remporter à Albi. Débutant au jour du contrôle, la sanction prendra donc fin le 21 juillet 2008.



Cyclisme - Dopage - Vinokourov arrête
Information L'Equipe : Le coureur kazakh Alexandre Vinokourov arrête la compétition et prend sa retraite mais déclare qu'il va continuer à se battre pour son honneur.

Ben c'était prévisible du reste Enfin sa sanction est quand même très légère c'est bizarre, normalement 2 ans c'est la norme pour ce genre de dopage...

ben l UCI voulait faire appel mais comme il arrete je pense pas qu ils vont faire appel

Si apparament j'ai vu dans l'Equipe aujourd'hui que le président de l'UCI voulait que la lumière soit faite sur cette suspension trop légère

Fuentes rêve au Nobel

Eufemiano Fuentes rêve au Prix Nobel. Le médecin espagnol au coeur de l'affaire de dopage sanguin qui secoue le sport espagnol -et pas seulement- depuis le printemps 2006 le dit dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Stern à paraître jeudi. C'est bien simple, pour lui, le dopage est tout simplement de la «médecine thérapeutique».

«Le sport de haut niveau est un cirque dans lequel la santé des athlètes est reléguée au second rang, affirme-t-il notamment dans cette interview. Peut-être me donneront-ils le prix Nobel dans 20 ans, peut-être vont-ils me construire un monument commémoratif. Ou ils me tueront».

Le docteur Fuentes, interrogé par les journalistes allemands chez lui à Ténérife, explique par ailleurs avair dernièrement traversé une période de dépression. Mais visiblement, il ne regrette rien, puisqu'il se félicite même d'avoir aidé des sportifs à supporter des efforts par essence inhumains. «Le corps d'un cycliste professionnel n'est pas fait pour endurer trois semaines d'efforts continus,» dit-il.


L'Espagne soutient Mayo

La Fédération espagnole de cyclisme (REFC) a annoncé samedi qu'elle ne comptait pas sanctionner le coureur Iban Mayo, pourtant convaincu de dopage à l'EPO lors du Tour de France 2007. En désaccord avec l'UCI vis-à-vis de la légalité du deuxième contrôle de l'échantillon B effectué au laboratoire de Châtenay-Malabry (le premier contrôle effectué à Gand avait été jugé illisible), les dirigeants du cyclisme ibérique estiment que l'UCI n'est pas au-dessus de tout le monde.

«L'UCI voulait ce second test parce que le résultat les arrangeait. Mais il y a des lois pour tout le monde, les cyclistes, les politiciens, l'UCI. Il faut les respecter. S'il y avait eu une autre voie pour nous, nous l'aurions suivie, mais il y en a pas. Pour satisfaire les gens que faut-il faire ? Changer les lois ? Détruire les carrières de chaque coureur ? L'UCI veut arranger les règles à sa sauce, mais ce n'est pas possible», explique le secrétaire général de la REFC Eugenio Bermudes dans l'Équipe ce dimanche. Les relations entre l'UCI et la Fédération espagnole étant déjà tendues (sélection contestée de Valverde pour les Championnats du monde, soutien de la REFC aux organisateurs des grands Tours), cette nouvelle divergence d'opinion ne va guère arranger les choses.

Kashechkin veut revenir

Contrôlé positif l'été dernier, Andreï Kashechkin conteste les poursuites pour dopage menées envers lui, estimant que sa situation est «tout à fait anormale», et a affirmé être prêt à revenir sur le circuit. Le Kazakh avait été licencié par la formation Astana à la fin du mois d'août.

Son avocat belge, Luc Misson, explique que le coureur «continue à s'entraîner et se trouve actuellement en parfaites santé et condition», et qu'il «serait disposé à accepter un contrat avec une équipe en prévoyant que le contrat pourrait être suspendu ou résilié en cas de sanction disciplinaire». Le déroulement de la procédure disciplinaire est à ce propos mis en cause par Me Misson. Selon lui, la fédération kazakhe, réglementairement en charge des poursuites, n'a jamais reçu le dossier de l'UCI concernant son client. «L'UCI ne respecte pas son propre règlement, lâche l'avocat. Après avoir mené la contre-analyse avec négligence et retard, elle empêche elle-même la procédure disciplinaire de se dérouler normalement».


Kessler prend deux ans

L'Allemand Matthias Kessler a été suspendu deux ans par le Comité Olympique Suisse, dont il dépend du fait de sa licence helvête, suite à son contrôle positif à la testostérone en juillet dernier. Déjà licencié par Astana après la contre-expertise, le coureur ne sera autorisé à reprendre la compétiton avant le 27 juillet 2009. Il devra aussi rendre les gains engrangés depuis la date du contrôle.

Les aveux de Lechner

Robert Lechner, médaillé de bronze du kilomètre aux JO de Séoul en 1988 a avoué dans les colonnes du journal allemand Frankfurter à paraître jeudi, qu'il avait eu recours à des produits dopants alors qu'il était encore athlète. Les aveux du coureur allemand, aujourd'hui âgé de 41 ans, et retraité depuis 1992, tombe plutôt mal pour la fédération germanique qui peine à retrouver de la crédibilité au milieu des affaires de dopage de Jan Ullrich, et plus récemment celle de Patrick Sinkewitz, écarté du dernier Tour de France.

Un contrôle qui fâche

Les coureurs de Paris-Nice ont pris le départ de la dernière étape dimanche avec quelques minutes de retard afin d'exprimer leur émotion et leur colère après le contrôle inopiné dont a été victime le Belge Kevin Van Impe. Un officiel mandaté par la communauté flamande avait fait subir un contrôle urinaire inopiné mercredi au coureur de l'équipe Quick Step alors qu'il se trouvait au crématorium de Lochristi en train de régler des formalités suite au décès de son fils, né prématuré lundi et mort six heures après l'accouchement.

Entouré par les deux premiers du classement général, les Italiens Davide Rebellin et Rinaldo Nocentini, le Belge Philippe Gilbert a pris la parole sur le podium afin d'exiger un minimum de respect envers les coureurs. «En partant deux, trois minutes après l'horaire prévu, nous voulons soutenir Van Impe et marquer les esprits pour que cela ne se reproduise plus» a déclaré le coureur de la Française des Jeux. S'exprimant au nom du peloton, le compatriote de Van Impe, également membre du conseil de l'Association internationale des coureurs (CPA) a indiqué qu'on avait «peut-être passé les limites» avec ce contrôle. Son allocution a été applaudie par les autres coureurs.

Interrogé par le site www.sport.be samedi, Van Impe était revenu sur les circonstances du contrôle. «J'ai pris un coup en plein visage quand il (le contrôleur) m'a demandé cela, a expliqué le Belge. Il n'a même pas voulu revenir un peu plus tard dans la journée: c'était maintenant ou considéré comme un refus». Interpellé par cet incident, le ministre flamand des sports, Bert Anciaux, a déclaré songer à l'instauration d'un ligne rouge pour gérer au mieux les contrôles antidopage qualifiés de délicats.