Tennis: FED CUP

Deux versions sur un même thème pour l'équipe de France, qui mène deux victoires à zéro contre le Japon, samedi au Palais des Sports de Beaublanc à Limoges. Pour la version classique, Nathalie Dechy a livré une belle performance (7-5, 6-1) face à Ai Sugiyama. Pour la version moderne, tendance pop-rock, Tatiana Golovin a proposé une copie digne d'une leader en dominant (6-2, 6-4) Akiko Morigami.

Dechy, la force du classicisme

Entre Nathalie Dechy et Ai Sugiyama, c'est du classique voire du classicisme. Avec leur jeu à plat, leur technique très propre, la primauté de la précision sur la puissance, les deux joueuses proposent une pièce en deux actes (7-5, 6-1) avec unité de cadence et de temps en 1h42'. Et la Française montre d'entrée des velléités offensives pour mener 2-0. Très percutante en revers, elle n'hésite pas à suivre ses attaques au filet, mais ce départ en trombe connaît quelques ratés. Au jeu du gagne-terrain, la Japonaise agit en spécialiste du double, prend l'initiative avec des prises de balle de plus en plus précoces et une agressivité accrue en retour pour revenir à 2-2 et bénéficier de deux balles de break. «J'ai bien démarré et à 2-0, j'ai ralenti. Mais j'étais toujours dans le match», explique la plus expérimentée des Bleues. Nathalie Dechy négocie bien ces alertes et elle récidive pour sauver deux nouvelles balles de break à 3-3. Véloce et autoritaire, la Tricolore se comporte en patronne et transforme cet affrontement classique en combat où les nerfs commencent à commander les actes : «Je savais que dès que je reculais, j'étais en danger.»

A 4-4, la numéro 2 française conclut son jeu par un ace. Un signe d'autorité... A 5-4, la numéro 1 japonaise donne une balle de break à son adversaire sur une «vilaine» double faute qui atterrit dans le bas du filet. Un signe de fébrilité... Mais elle s'offre un sursis sur un coup droit décroisé sur la ligne. Elle égalise, mais elle ouvre la boîte de Pandore du doute... A 5 jeux partout et 15-40, deux revers décroisés gagnants viennent clore les espoirs d'Ai Sugiyama qui laisse ainsi échapper sept balles de break sur ses huit possibilités dans le set et finalement dans le match. Dos au mur, les faiblesses viennent souvent taper à la porte et à 6-5, la 27e joueuse mondiale craque sur son service avec deux doubles fautes dont une dernière sur la balle de set après 1h04' d'un match intense et très physique. Les deux joueuses filent aux vestiaires. «Au début du deuxième set, nous avons connu un coup de barre toutes les deux, mais le sien a été plus important que le mien», résume Nathalie Dechy, qui s'envole et aligne cinq jeux consécutifs pour s'imposer 6-1. Les bras au ciel, elle peut savourer sa performance qui symbolise son retour en forme. Agressive, solide mentalement et physiquement, elle apporte le premier point à la France et démontre qu'un classique ne se démode décidément jamais.

Golovin, la nouvelle génération

Entre Tatiana Golovin et Akiko Morigami, c'est du moderne voire du modernisme. Avec ses coups à deux mains des deux côtés, ses amorties, ses changements de rythme et ses prises de risques incessantes, la Japonaise propose un jeu atypique. Pas assez pour contrer Tatiana Golovin. Très en confiance après son titre à Amelia Island, elle assume fièrement sa casquette de leader, déclenche son opération de destruction par un break d'entrée pour mener 2-0 et double la mise pour achever le set (6-2) sur un jeu blanc. Beaucoup plus puissante que son adversaire, «Tati» contrôle pour mener 3-1 avant de subir un léger quart d'heure de turbulences et de déconcentration. «J'ai eu un coup de mou dû à la tension et au deuxième set, elle a beaucoup mieux servi», précise la numéro 1 des Bleues.

Un peu moins précise dans son jeu de jambes et de la tension dans le bras, elle se retrouve à sauver deux balles de break à 3-3. Une attaque de coup droit et un ace signent son réveil. La 18e joueuse mondiale conclut avec autorité sur le service adverse et un beau revers croisé. Les bras au ciel, elle peut savourer comme sa coéquipière. «Je n'ai pas fait un super match, je n'ai pas super bien joué, c'était assez difficile de bien gérer mes émotions, avoue avec franchise la Française. Mais le but était de gagner.» Et gagner, elle devrait si employer dès dimanche 13h30 contre Ai Sugiyama, une adversaire au jeu en cadence qui devrait libérer le bras de «Tati» et le compteur de l'équipe de France.

a suivre aujourdhui mais ca devrait passer sans encombres

Ouais ça va, avec Tati en chef de file il ne peut rien nous arriver

par contre la Belgique sans Kim et Justine se fait tabasser par les Williams

Les Bleues en demi-finales

L'équipe de France s'est qualifiée pour les demi-finales de la Fed Cup après la victoire dans le troisième simple de Tatiana Golovin sur la Japonaise Ai Sugiyama (7-6 [3], 6-0), dimanche à Limoges. Les Françaises mènent désormais (3-0) et affronteront au prochain tour l'Italie, qui a dominé de la Chine.

Elles ont qu'à être là vos bonnes joueuses

en meme temps le japon c'est pas très dur ^^

Ca va ouais, et les ritales vont bouffer, Tati en force

golovin a sacrement progresser en 1 ans, elle a un sacré avenir et en plus elle est mignonne

au fait elle est passé ou mauresmo on ne l entend plus lol

en tout cas belle victoire des francaise
5 à 0

Mauresmo est blessée depuis qq temps, elle prépare son retour

5-0 ouais, les 2 derniers simples ne veulent rien dire, c'est pour l'honneur

golovin, pui je avoir un rendez vous

mdr je derape, desolé

quand mamdame thierrys va voir ca

pauis desolé mais je suis celui du forum qui a l'age le plus proche d'elle

chut, c'etait juste un petit moment d'égarrement

on va tout dire thierrys tu es foutu lol prépare tes cartons et quitte la maison lol

reglisse251 a écrit:

on va tout dire thierrys tu es foutu lol prépare tes cartons et quitte la maison lol

pourquoi, c'est toi qui va m'heberger

ben tu peux demander l'asile politique en Belgique

il l'ont deja refusé a johnny, alors moi j'ai aucunes chance

ben ca fait loin tout de même car on est a l opposé

moi je suis a trois de la belgique, donc si gaetan veut m'accueillir

oui va chez Gaëtan ca devrait être quelque chose

gaetan, alors vite j'attend ton invitation, tu sait j'adore les frites, les steak et le poulet et j'adore me balader dans tes belles villes

Mouais pour les belles villes il faudra repasser Le pauvre va prendre peur en nous voyant tous débarquer en Belgique

Reprise de la Fed Cup ce week-end avec les 1/2 finales qui opposeront l'Italie à la France et les USA à la Russie



Normalement on part favoris, mais à l'extérieur c'est jamais facile, tout peut se passer....

DU RÉCONFORT ET DE LA FRUSTRATION

Le doute est un poison pernicieux. Si Tatiana Golovin a trouvé l'antidote pour dominer l'autre «Tati », Tathiana Garbin sous un soleil de plomb et un vent assez fort, Amélie Mauresmo a vécu un calvaire contre Francesca Schiavone. La France se retrouve donc à 1-1 face à l'Italie avec un goût amer d'inachevé.

Golovin retrouve le fil

Manque de repères, manque de victoires, manque de confiance. L'une, Tatiana Golovin, a réussi à combler ses manques pour s'imposer (6-3, 2-6, 6-2) contre Tathiana Garbin. L'autre, Amélie Mauresmo, a illustré par l'exemple son état actuel de doutes avec une défaite (7-5, 6-3) contre Francesca Schiavone. Et les deux se sont avant tout débattues contre elles-mêmes avec des fortunes diverses. Sous une chaleur caniculaire de 42 degrés, avec un vent fort et un public chaud, Tatiana Golovin a surmonté ses hauts et ses bas dus à son manque de match. Malgré un départ difficile avec un break concédé d'entrée (0-2), la Française a progressivement élevé son niveau pour déborder Tathiana Garbin, «une joueuse complète et accrocheuse mais qui n'a pas la capacité à gagner les points», selon Georges Goven. «Tati» s'est donc chargée de tout, les points et les fautes. «La clé du match était la manière dont je jouais», explique sincèrement la numéro 2 tricolore.

Et dans un contexte de reprise, garder sa concentration demeure la priorité. Après quarante-cinq minutes de jeu, le gain de la première manche et un excellent jeu pour mener (1-0) dans le deuxième set, Tatiana Golovin a perdu le fil à 2-1 pour voir défiler six jeux consécutifs. «Je commets quelques fautes et tout à coup, j'ai l'impression d'être perdue sur le court, je ne sais plus ce que je fais avec mon coup droit, je ne frappe plus mon revers, je lui sers le coup droit au lieu du revers, avoue la Française. Je perds vraiment mes repères. Mais je savais que si j'arrivais à mieux bouger, à retrouver ce que je devais faire, cela reviendrait.» Et c'est revenu après un jeu de break et débreak au début de la dernière manche jusqu'à 2-2. Ses frappes de coup droit décroisées ont assommé son adversaire, débordée par la puissance adverse. Plus mobile et plus calme après les dix minutes de pause réglementaire à un set partout en raison de la canicule, Tatiana Golovin s'est montrée plus agressive avec des prises de balle plus précoces, des retours incisifs et une volonté de venir conclure au filet à l'image de la balle de match. «Tatiana possède la capacité d'élever son niveau de jeu davantage que Garbin, résume le capitaine. Je pensais qu'elle allait se libérer après le gain du premier set, mais elle a connu un gros trou au deuxième. Mais elle a eu le mérite et la volonté de revenir.»

Mauresmo dans l'étau du doute

Revenir, Amélie Mauresmo attend ça depuis de longs mois et la frustration accumulée pèse de plus en plus lourd dans sa raquette. Engluée dans un cercle très vicieux où le physique, le mental et le tennis s'autocontaminent dans le négatif, la numéro 1 française n'a jamais trouvé le rythme face au lift très haut de Francesca Schiavone. Mais le jeu très varié de l'Italienne ne peut expliquer à lui seul la dérive de la Tricolore. Si le vent et le lift adverse l'ont mise au supplice, c'est avant tout sa frustration qu'elle trimballe comme une âme en peine. Amélie Mauresmo essaie de se faire violence, de trouver le déclic, mais les occasions manquées viennent plomber ses velléités à l'image de ses deux coups droits dans le bas du filet à 5-3 et 30-A. «Le manque de victoires et de confiance se retrouve dans les moments clés», explique l'ancienne numéro 1 mondiale, qui «commence à trouver le temps très long».

Rien n'allait et même devant au score (5-3), elle subit. «Amélie a mené sans vraiment dominer. Schiavone a frappé fort avec du lift et Amélie a subi, déplore Georges Goven. La balle rebondissait haut, lui giclait au niveau de la tête et cela l'empêchait de prendre l'initiative.» Après s'être battue contre elle-même pendant tout le premier set, elle doit affronter Francesca Schiavone en confiance dans la deuxième manche. Et face à ses deux adversaires, l'une visible et l'autre invisible et insaisissable, Amélie Mauresmo n'y arrive pas et les revers décentrés succèdent aux coups droits ratés pour voir six jeux lui filer sous le nez (7-5, 2-0). «Le premier set a sûrement déterminé l'issue de cette partie», avoue la Française, qui a bien tenté de se faire violence en «s'encourageant, se bousculant, en cherchant de l'énergie auprès de son équipe». Et ce dernier jeu blanc concédé sur son engagement avec quatre fautes directes en coup droit invite aux doutes. «La première urgence, c'est demain (dimanche), prévient-elle. Il faut rester concentrée sur le week-end et essayer de ramener deux points.» Le début de match contre Tathiana Garbin, dimanche à midi, s'annonce capital. Histoire de retrouver un soupçon de confiance.


Mauresmo elle est nulle, qu'est ce qu'elle fout???

Et dans l'autre match, 1-1 aussi entre Etats-Unis et Russie