Du rififi après Metz - VA

Ouaddou, insulté, s'explique

Un «spectateur» messin ayant proféré des insultes racistes au défenseur valenciennois Abdeslam Ouaddou a été interpellé samedi soir. Ouaddou avait tenté de monter dans une des tribunes du Stade Saint-Symphorien à la mi-temps afin d'obtenir des explications. Il a été averti pour son comportement par l'arbitre du match. «Tout au long de la première mi-temps, une personne en tribune n'a cessé de tenir des propos racistes, très durs, dont je vous épargnerai les mots. Ce ne sont pas des mots à entendre», raconte celui qui est de l'avis général l'un des joueurs les plus sympathiques de la Ligue 1.

«Je suis allé à plusieurs reprises en faire part à l'arbitre, qui m'a dit de rester dans mon match. Mais la personne a continué. Je suis sorti du match en allant en tribune. Je sais que ce sont des choses qui ne se font pas en tant que capitaine, et en tant que professionnel et j'aimerais m'excuser auprès des enfants présents en tribune et du public messin. Mais croyez-moi que ce sont des mots très durs et qu'il était dur de contenir son sang-froid». Que s'est-il passé exactement ? «Comme je suis sorti de mon match très énervé, je suis passé au-dessus du panneau publicitaire pour discuter avec lui et savoir pourquoi il me tenait de telles injures. Je voulais savoir et essayer de le raisonner. Je n'ai pas pu arriver jusque lui parce qu'il y avait la sécurité».

Ouaddou a porté plainte

A la question de savoir si l'arbitre de la rencontre, Monsieur Ledentu, aurait pu agir autrement qu'en donnant un carton jaune au capitaine valenciennois, Ouaddou ajoute : «J'aurais aimé que l'arbitre en fasse part au quatrième arbitre pour prendre des mesures et peut-être exclure ce pseudo-supporter. A l'arrivée, je prends un carton jaune qui me pénalise car je ne joue pas de la même façon en deuxième période. C'est dommage. L'arbitre m'a dit qu'il appliquait le règlement car j'étais sorti du terrain de jeu mais, ce que j'aurais bien voulu, c'est qu'il en fasse part au quatrième arbitre. Pour marquer le coup, les forces de police m'ont demandé de porter plainte, ce que j'ai fait. Encore une fois, ce n'est pas pour demander des dommages et intérêts mais pour que la personne soit sanctionnée et peut-être interdite de stade. Ce genre de personne n'a rien à f... dans un stade. C'est pour marquer le coup et montrer l'exemple».

Et de conclure, plein de mesure, sur ce type d'évènements répétés dans le football, notamment en Italie : «Il ne faut pas aller jusqu'à arrêter une rencontre de football car des gens ont tout de même payé leur place mais on doit prendre cela en compte. Il ne faut plus que cela arrive. Pour un joueur, c'est très dur d'entendre ce type de propos. C'est déjà arrivé et j'avais réussi à garder mon sang-froid. Là, j'ai craqué. Quand on a joué contre la France avec le Maroc, on a essayé de passer des messages pour éviter ce type de comportements en appelant les gens de ma communauté à ne pas siffler la Marseillaise. Elle a été sifflée mais tous les joueurs et les acteurs du football doivent faire en sorte que l'on évite ce genre de choses. Ce n'est pas bon pour les jeunes, les enfants. Là, je ne comprends pas pourquoi cette personne, récidiviste, revient dans un stade de football». Pour rappel, en Ligue 2, Bastia a été pénalisé par la LFP suite à des insultes raciales proférées par quelques-uns de ses supporters envers un joueur de Libourne-Saint-Seurin. On saura dans les prochains jours si les instances décident d'agir de la même façon avec le club au Graouli, vainqueur sur le terrain (2-1).

Un car de supporters caillassé

Assombri par le scandale des insultes racistes contre son capitaine Abdelsam Ouaddou à Saint-Symphorien, le déplacement de Valenciennes à Metz (défaite 2-1) aurait pu plus mal finir encore. Après la rencontre, un bus de supporters nordistes a été la cible de jets de pierre à quelques centaines de mètres du stade. Un enfant de neuf ans souffrirait de légères blessures à la tête, selon le responsable de la sécurité du FC Metz, Jacky Ancel, cité par L'Equipe, samedi. Deux des trois auteurs présumés du caillassage ont été interpellés par la police.

Le FC Metz se signale pour la deuxième fois cette saison par le comportement de ses supporters. Le 6 octobre dernier, la rencontre Metz - Strasbourg (1-2, 10e journée) avait été interrompue quelques minutes en seconde période en raison d'échauffourées dans les tribunes de Saint-Symphorien. Les forces de l'ordre avaient dû intervenir pour contenir des supporters messins qui manifestaient de manière virulente contre leur équipe.

Dans l'affaire Ouaddou, le FC Metz a annoncé son intention de se porter partie civile.

Affaire Ouaddou - Le communiqué de l'UNFP

«Samedi à Metz, le football a - une fois encore - servi de prétexte à certaines exactions qui ont fait ressurgir le spectre de la violence et du racisme sous toutes ses formes. Se servant de l'impact médiatique de notre sport, certains individus, qui se prétendent supporters, ont dépassé les limites, et leurs propos, racistes et xénophobes, se doivent d'être dénoncés avec la plus grande des vigueurs.

Le football est sous le choc alors que s'égrènent, ces dernières années, des actes toujours plus odieux que l'on ne peut plus, désormais, considérer comme de simples dérapages devant leur caractère répétitif.

L'exemple de Metz atteste de la gravité d'une situation qui, si le monde du football n'y prenait garde, pourrait demain mettre en péril les fondements même de notre sport et les valeurs qu'il véhicule traditionnellement.

L'UNFP, particulièrement choquée par ses dérives, apporte son soutien à Abdeslam Ouaddou, le joueur valenciennois, victime d'une bêtise malheureusement ordinaire, et demande à toutes les familles du football de s'unir contre un fléau qui ronge notre sport de l'intérieur. Interdire les coupables de stade est, sans doute, une des solutions, mais il faut aller au-delà de l'appareil répressif et entrer véritablement sur le terrain de la prévention et de l'éducation pour revenir aux valeurs premières de notre sport.

Dix ans à peine après la victoire de la France en Coupe du monde, que reste-t-il du Black, Blanc, Beur et de l'esprit qui a soufflé sur les traces des Desailly, Thuram, Karembeu, Deschamps, Blanc, Zidane et consorts ?»

L'arbitre donne sa version

L'arbitre du match Metz-Valenciennes (2-1), Damien Ledentu, conteste la version des faits donnée par Abdeslam Ouaddou, insulté par un supporter à Saint-Symphorien. «A aucun moment, il n'est venu me signifier solennellement. Quand on veut s'adresser à l'arbitre, on vient le faire pendant un arrêt de jeu. Il y en a eu au moins 20 en première période et il n'est jamais venu comme on le voit sur les images télé, a expliqué l'arbitre dans l'Equipe. Si j'avais eu connaissance de tels éléments, j'aurais arrêté la rencontre pour régler cette situation».

M.Ledentu avait donné un carton jaune à Abdeslam Ouaddou qui avait voulu pénétrer dans la tribune du stade pour s'expliquer avec l'auteur des insultes, qui devrait être présenté aujourd'hui au Procureur de la République.


Rachida Dati en colère

La ministre de la Justice Rachida Dati a dénoncé lundi l'attitude «absolument inacceptable» de l'auteur des insultes racistes contre Abdeslam Ouaddou, le capitaine marocain de Valenciennes, assurant que ce spectateur serait «poursuivi». «C'est absolument inacceptable, de surcroît dans une enceinte sportive. La poursuite est systématique (...) et cet individu, avec les éléments qui sortiront de la garde à vue, sera poursuivi», a déclaré la Garde des Sceaux sur Canal Plus.

Le supporter au TGI le 18/03

En comparution lundi devant le Procureur de la République, le supporter messin qui a insulté Abdeslam Ouaddou a été convoqué le 18 mars prochain au Tribunal de Grande Instance de Metz. Il a été mis en examen et poursuivi pour «injures publiques à caractère racial» et a été placé sous contrôle judiciaire.

Deux supporters messins condamnés

Deux frères de 21 et 26 ans, supporters du FC Metz, ont été condamnés lundi à neuf mois de prison, dont trois ferme, pour avoir caillassé un bus de supporters valenciennois à l'issue de la victoire des Grenats contre les Nordistes (2-1) samedi. Les deux accusés, qui ont blessé sérieusement à la tête un enfant de 9 ans, assis à une fenêtre du bus, ont également été interdits de stade pour une durée de cinq ans.

La LICRA s'interroge

La LICRA a de nouveau apporté son soutien à Abdeslam Ouaddou, le défenseur international marocain de Valenciennes, victime d'insultes racistes samedi soir à Metz (1-2). Tout en s'interrogeant sur «la léthargie troublante et contagieuse qui a précédé l'interpellation du fauteur de troubles dans les tribunes de Saint-Symphorien».

«Face à la désertion des acteurs responsables de l'intégrité des joueurs et plus généralement du bon déroulement d'une rencontre sportive, Abdselam Ouaddou a dû endosser, au cours d'un match, le costume d'arbitre central, de 4ème arbitre, de délégué LFP, de stadier, pour que le supporter raciste, coutumier des faits, soit arrêté et expulsé du stade, précise le communiqué. La victime a outrepassé son rôle de joueur parce qu'il n'avait pas le choix, parce qu'il n'a malheureusement pas été entendu».

La LICRA a déjà fait savoir qu'elle se «portera, avec l'accord du joueur, partie civile dans cette affaire, aux côtés du FC Metz et de la Ligue de Football Professionnel».


Laporte veut alourdir les sanctions

Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, souhaite alourdir les sanctions pour les supporters qui proféreraient des insultes racistes, comme ce fut le cas samedi lors de Metz-Valenciennes (2-1). «Les sanctions sont de trois mois d'interdiction de stade et nous voulons qu'elles passent à un an», a-t-il déclaré devant la maison du capitaine de VA, Abdeslam Ouaddou, cible d'un supporteur messin.

«J'ai eu le préfet de Moselle ce matin et il va appliquer la sanction de trois mois car il ne peut pas appliquer plus», mais «le sport et qui plus est le monde professionnel» ne doive «pas laisse passer ce genre de comportement». Bernard Laporte a également souligné que ce sujet était à l'étude avec la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et qu'il serait traité en avril ou en mai.

Interdiction demandée

Le préfet de Moselle Bernard Niquet a requis trois mois d'interdiction de stade pour le pseudo-supporter accusé d'insultes racistes à l'encontre du défenseur de Valenciennes Abdeslam Ouaddou. «Il est possible que, dans le cadre de l'incrimination pénale retenue, il ne soit pas prévu par le Code des mesures d'interdiction de stade», explique Niquet au Parisien. «Dans ces conditions, je prendrais immédiatement une mesure d'interdiction, que je vais instruire dès maintenant, à partir du 18 mars et pour trois mois».

VA veut rejouer le match

Suite à l'agression verbale dont fut victime le défenseur Abdeslam Ouaddou à Metz samedi dernier, le président de Valenciennes Francis Decourrière souhaite que la recontre soit jouée de nouveau devant devant des enfants.

«Je souhaite un geste fort», a indiqué le patron de VA, qui a fait une demande solennelle dans une lettre adressée entre autres au président de la République et au président de la LFP.

«Je veux rejouer le match à Metz avec des enfants des écoles de Metz et de Valenciennes pour montrer qu'un match important et de haut niveau peut se dérouler dans de bonnes conditions. Et qu'à la sortie, on accepte le jugement sportif», a ajouté Decourrière.

Ca a pris des proportions monstrueuses Franchement ça me paraît excessif de rejouer le match, et injuste pour le club de Metz...

Le supporter, dépassé, s'excuse

Dans un document diffusé par L'Equipe TV, mercredi soir, le supporter messin interpellé pour les insultes à caractère raciste proférées samedi à Saint-Symphorien «regrette sincèrement» les actes qui lui sont reprochés. «Je serais prêt à m'en excuser» balbutie Christophe H., 38 ans, rattrapé par un témoignage. «Je me sens triste et je regrete les mots pour la personne qui se sent concernée.»

Pour expliquer ces cris, il tente des explications : «J'étais lancé dans l'ambiance du match», ou encore : «Quand Valenciennes a marqué, ça m'a énervé». L'homme se décrit comme profondément déstabilisé par les conséquences de son acte. «Je suis désolé, je suis dépassé, ça me travaille, je ne suis pas bien en ce moment. Les gens n'osent pas m'approcher. J'ai peur d'entrer dans le quartier, j'ai peur d'avoir des (il ne finit pas)... Je regrette sincèrement.»

Ouais ben tu m'étonnes qu'il doit se sentir très coupable et très mal dans sa peau C'est sûr que sorti du contexte c'est répréhensible, mais là dans l'ambiance du match effectivement ça peut être sorti tout seul alors qu'il ne le pensait pas vraiment...

tu me fais peur parfois spqt dans tes propos

tu trouves ça limite acceptable qu'un mec traite un joueur de sale negro, sale singe ... juste pour une perte de balle, de plus, il est coutumier du fait

Si il est vraiment coutumier du fait effectivement il doit être puni
Mais tu sais très bien que dans l'ambiance des tribunes les supporters sont parfois chauds (les "arbitre enc****" yen a partout), tu peux dire parfois des choses que tu regrettes après coup Sur le terrain il doit s'en dire de belles aussi, alors qu'en dehors du terrain les joueurs et les supporters belliqueux sont souvent des personnes honnêtes et fréquentables

y'a une difference entre arbitre en**** et sale singe, sale negro, si tu ne vois pas la difference, c'est que y'a un probleme

effectivement il y a un probleme si tu ne vois pas la différence enfin je pense que cela se apsse bien souvent mais que c est une de spremieres fois en L1 et c est pour ca que ca fait tant de bruit

Ben écoute la différence elle est pas très nette pour moi, ça reste des insultes gratuites Insulter la race c'est mal, traiter quelqu'un d'enc*** c'est quelque chose d'insensé aussi. Pourquoi faire une fixation énorme sur le racisme et pas sur l'irrespect envers les arbitres?

Metz : oui à un amical

Le FC Metz ne souhaite pas rejouer le match contre Valenciennes comptant pour la 25e journée de L1, comme l'a proposé le président nordiste. Dans un communiqué, Carlo Molinari se dit favorable à la tenue d'un match amical entre les deux clubs, qui aurait la vertu pédagogique escomptée par son homologue Francis Decourrière.

Pour le président du FC Metz, il n'y a «aucune raison objective ou réglementaire qui justifierait que ce match, dont le déroulement n'a été entravé d'aucune manière, soit rejoué». En rappelant que «la décision de faire ou non rejouer le match appartient uniquement à la Ligue», à qui il fait «entièrement confiance pour prendre la décision qu'imposent l'équité sportive et le bon sens», Carlo Molinari se dit «ouvert à l'organisation éventuelle d'une rencontre amicale en fin de saison». Les bénéfices éventuellement retirés seraient reversés à un collectif d'associations luttant contre le racisme.

Metz a remporté le match disputé samedi (2-1), à la mi-temps duquel Abdeslam Ouaddou avait pénétré dans une tribune messine pour s'expliquer sur des insultes racistes reçues pendant la première période.

fallais se douter que Metz n'allait pas remettre en jeu sa seule victoire à domicile

Ouais, et pis en même temps c'est logique sportivement parlant, je doute fort que les insultes aient changé le cours du match. Le joueur n'avait qu'à demander à sortir s'il se sentait vraiment hors du match

ouais l idée de jouer devant des enfants on va voir si c était la seule pensée du mec si il accepte l amical si il le refuse c est qu il voulait reprendre des points

Ouais tu as raison, je pense que l'entraineur de VA ne doit pas être satisfait, il préférerait qu'on donne match perdu à Metz^^Cette idée d'amical c'est bien, mais cependant ça va surcharger encore le calendrier...

M. Ledentu au repos

M. Ledentu, arbitre du match Metz-Valenciennes, marqué par des insultes racistes à l'encontre d'Abdeslam Ouaddou, pourrait, en accord avec la Direction nationale de l'arbitrage, rester au repos une quinzaine de jours. Très affecté par les critiques qui l'ont visé pour ne pas avoir interrompu cette rencontre, il souhaite prendre un peu de recul et ne dirigera pas, par conséquent, le match de L2 Sedan - Nantes prévu lundi (20h30).

Avant la rencontre de 25e journée de L2 entre Bastia et Libourne, des spectateurs présents à Furiani ont brièvement déplié deux banderoles insultantes et racistes faisant implicitement référence à l'affaire Kébé, joueur de Libourne victime d'insultes en septembre lors du match aller. Le 14 septembre 2007, Kébé, blessé vendredi soir, avait été exclu à la 85e minute du match Libourne-Bastia pour un bras d'honneur contre des supporteurs corses soupçonnés d'avoir proféré des insultes racistes. Le club insulaire s'était vu retirer un point au classement à la suite de ces incidents.

Par ailleurs, des sifflets ont accueilli la lecture par le speaker d'un message de la LFP contre le racisme à la suite de l'affaire Ouaddou.

Bon, doit-on en conclure que le stade de Bastia devrait être suspendu pour quelque temps?

Sanction maximum

Le préfet de Lorraine a décidé mercredi d'infliger trois mois d'interdiction de stade (du 22 février au 22 mai) à l'encontre de Christophe H., auteur présumé des insultes racistes contre le défenseur de Valenciennes, Abdeslam Ouaddou lors de Metz-Va (2-1). Soit la durée maximum autorisée par la réglementation actuellement en vigueur.

Le contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre au stade décidée par un juge des libertés le 18 février, deux jours après le match de L1 Metz-Valenciennes, a de ce fait été levé, a parallèlement indiqué le substitut du procureur de la République, Emmanuel Dupic. «L'interdiction de stade décidée par le juge courait jusqu'au 18 mars, date à laquelle le spectateur comparaîtra pour injures publiques à caractère racial, a-t-il expliqué. L'interdiction administrative de stade prononcée par le préfet allant jusqu'au 22 mai, le contrôle judiciaire a été levé parce qu'il faisait double emploi».

Des sanctions financières ?

Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, n'est pas partisan de sanctions sous forme de retraits de points visant les clubs soumis à des problèmes de racisme. «Pourquoi ne pas imaginer que les fédérations ou les ligues sanctionnent financièrement les clubs ou les associations de supporters contrevenant à la législation. C'est une piste à explorer», a-t-il déclaré dans Le Parisien.

Le secrétaire d'Etat a réaffirmé la nécessité d'une «mobilisation générale, comme en Angleterre» contre les personnes coupables d'actes de racisme et de violence. «Il faut frapper fort et faire passer les interdictions administratives de stade de trois mois à un an, a-t-il ajouté. Et pourquoi y a-t-il seulement 80 interdits de stade en France alors qu'il y a en a 3 500 en Angleterre ?».