Blessé lors de la victoire (3-2) en match amical face à Bordeaux, samedi à Dax, le milieu de terrain offensif de Marseille Samir Nasri, devra observer trois semaines de rééducation et deux semaines de remise à niveau. L'examen médical passé lundi à l'hôpital de la Timone à Marseille a révélé une entorse de la cheville gauche avec contusion de la malléole et un petit décollement des ligaments.
Les dirigeants olympiens, qui ont d'abord craint une longue indisponibiité de leu joueur, étaient soulagés. « Pour lui et pour nous, c'est très intéressant, a affirmé Albert Émon. Le stage se passait super bien depuis le début et il y a eu cet accident. Mais une blessure, ça arrive en football, c'est le jeu. La meilleure nouvelle, c'était de voir que ce n'était pas trop grave. On verra, suivant son rétablissement, quand l'utiliser au mieux. » Pape Diouf, le président du club, avait le même raisonnement sur OM TV : «On a craint le pire puisque les pronostics, à sa sortie du terrain, étaient pessimistes. Les examens ont révélé une grosse entorse, mais c'est moins grave que ce que nous avons redouté initialement. Cette blessure constitue forcément un coup dur et pas seulement parce que c'est Nasri. Mais c'est un garçon qui anime la vie du groupe, qui a pris de l'envergure depuis notre tournée à Dubaï (en janvier dernier). Il a acquis une nouvelle dimension, il lui reste une ou deux étapes à franchir pour devenir ce très grand joueur que ses qualités annoncent. »
Nasri va ainsi manquer le début du Championnat, le 4 août à Strasbourg, le 11 contre Rennes et sans doute le 15 pour le déplacement à Valenciennes. Le meneur de jeu devrait également être trop juste pour le premier rendez-vous de la saison des Bleus, qui seront opposés à la Slovaquie le 22 août en amical. Selon toute vraisemblance, son retour devrait s'effectuer à la fin du mois d'août, pour le déplacement à Caen et la réception de Nice. En attendant, le coach olympien Albert Emon n'aura d'autres choix que de confier les clés de l'animation offensive à Karim Ziani ou Boudewijn Zenden. Des choix toutefois assez rassurants.