Le titre OL Group piétine

Près de deux mois après la mise en bourse d'OL Group, holding de contrôle de l'Olympique Lyonnais, le parcours boursier du club de football ressemble à s'y méprendre à son parcours sportif, une analogie que voulaient justement éviter les dirigeants. Introduit en bourse à 24 Euros le 9 février, l'action ne sera montée que quelques minutes sur les 26 Euros pour ne plus évoluer péniblement qu'autour de 20 Euros aujourd'hui, ce qui représente quand même encore 270 Millions d'Euros de capitalisation boursière. Affectée comme toutes les valeurs boursières par le récent mini crash venu d'Asie début mars, l'OL Group n'a pas profité du rebond des indices boursiers qui retrouvent actuellement leurs sommets. Il faut dire qu'entre temps, les Lyonnais ont été éliminés de la Coupe de France et de la Ligue des Champions et ne sont pas parvenus à se consoler avec la Coupe de la Ligue.

que c'est triste, je vais de ce pas aller allumer un cierge pour eux

Non mieux vaut acheter un peu de leurs actions, va enrichir Aulas

a 20 euro l'unité, c'est pas evident, pas rentable ce titre

On parlera de toi dans l'équipe, comme l'homme qui a fait progresser l'action de l'OL

ahaha loser aulas sur ce coup la qaund meme je pensais qu'il s'entourait d'economistes quand meme

superquentin21 a écrit:

On parlera de toi dans l'équipe, comme l'homme qui a fait progresser l'action de l'OL

faut que j'en achete combien pour aider ce brave homme

Tfaçon Gaetan, tous les grands clubs de foot qui ont tenté l'entrée en bourse se sont cassés les dents^^

thierrys tu fais comme tu le sens, tu dois t'y connaître mieux que moi dans le domaine financier

si c'est aussi rentable que eurotunnel je prefere m'abstenir

lol thierrys va commencer a jouer en bourse

il va nous provoquer un krasch boursier

Ouais super, fais nous péter tout ça

Sérieux c'est quand même pas très malin ces entrées en bourse des clubs de foot, les gens n'ont pas confiance

Au lendemain de la première défaite à Barcelone (0-3), l'action OL Groupe n'avait perdu que 0,90%. Mercredi, après la deuxième claque successive reçue en Ligue des champions par Lyon (0-3 face aux Glasgow Rangers), l'action a perdu près de 5,00%, à 19 euros. L'action était entrée en Bourse le 9 février au prix de 24 euros, soit une baisse de 21% depuis. La qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions compromise, ce serait le pire résultat européen depuis 2003 pour Lyon, qui a gagné six fois de suite le championnat de France depuis 2002. Le pire serait que le club ne soit pas champion. Si Lyon finissait troisième de Ligue 1, l'impact négatif pourrait être de 4 millions d'euros sur le chiffre d'affaires.

Dans un long entretien accordé au mensuel So Foot, le président de l'OL Jean-Michel Aulas reconnaît que l'introduction en bourse de Lyon « n'est pas une grande réussite puisque le cours de l'action est passé de 22 euros à 20 euros aujourd'hui ». « Mais, poursuit le patron du champion de France, il faut voir cela à moyen terme. Nos résultats économiques sont brillants, à l'arrivée, ça va se tenir, vous verrez. » JMA assure que ce recours à l'épargne populaire - inédit en France, à l'exception d'Istres - est « la réponse démocratique à l'oligarque russe, pour faire simple ; le seul moyen de répondre à la cuillère en argent ». L'expression fait référence au rachat de nombreux clubs anglais par des fortunes étrangères, notamment Chelsea, que s'est offert Roman Abramovitch.

« L'introduction en bourse est un très bon moyen de lever des fonds et ensuite, puisqu'il ne s'agit pas de revendre le club, c'est du long terme, voire du très long terme » insiste le boss lyonnais. Aulas oppose le cas de l'OL à celui d'autres gros bras européens dont il constate la dépendance : « Je gagnerai contre ceux qui ont plus de moyens mais qui n'ont pas su gérer. On peut prendre l'exemple de Louis-Dreyfus (à Marseille) ou de Canal + au PSG. Chelsea, pour l'instant, est un contre-exemple, mais l'excès n'est jamais bon car il pollue toujours le sportif. On peut prendre l'exemple de l'Inter Milan qui, contrairement à Chelsea, ne peut être soupçonné de bénéficier d'argent dont les sources seraient douteuses, voire sales. N'empêche, l'excès crée le déséquilibre. Un jour ou l'autre, la famille qui possède l'Inter va se retirer, de même qu'Abramovitch. Ce sera catastrophique. L'OL est géré de manière à assurer sa pérennité. Je sais qu'à la fin, ça paiera. »

Quand le journaliste Franck Annese lui suggère que « l'idéal démocratique » est davantage incarné par le modèle espagnol des socios, Jean-Michel Aulas répond : « Je suis d'accord sur le fond, c'est une solution enthousiasmante, mais ce n'est pas dans la culture française, c'était infaisable à Lyon. » En Espagne, nombre de clubs, comme le FC Barcelone ou le Real Madrid, sont possédés par leurs supporters qui, de fait, élisent régulièrement le président du club et possèdent une véritable influence sur la politique du club.