Le match de Coupe de l'UEFA entre Livourne et l'Espanyol Barcelone, mercredi, comptant pour les seizièmes de finale aller, se jouera finalement à huis clos. Livourne espérait bien ouvrir son stade à ses supporters avec une limitation du nombre mais cette proposition a finalement été rejetée par l'expert en sécurité mandaté par le gouvernement.
La sécurité du stade Armando Picchi n'est pas encore aux nouvelles normes introduites par le gouvernement italien la semaine passée pour combattre le hooliganisme. Il manque encore des tourniquets, une zone de filtrage et un poste de surveillance de la police. «C'est une défaite pour tout le football, déclaré Daniele Arrigoni, le coach de Livourne sur le site du club. Pas seulement pour Livourne, mais pour toute la ville et pour toute l'Italie. C'était un évènement historique pour nous et nous sommes déçus de ne pas pouvoir compter sur le soutien de nos supporters».
Depuis la mort d'un policier lors d'affrontements avec des supporters lors du derby sicilien entre Catane et Palerme, le 2 février 2007, les clubs dont la sécurité n'est pas encore au niveau exigé par le gouvernement, doivent jouer dans leur enceinte à huis clos. Six clubs de Serie A n'ont d'ailleurs toujours pas débuté les travaux. Il s'agit d'Ascoli, Catane, Vérone, Livourne, Parme et Udine. En revanche, les stades de Bergame, Empoli, Florence et Reggina sont actuellement en rénovation. Pour celui de Messine, pour lequel les conditions de sécurité semblent respectées, il manque encore le feu vert de l'inspection.
En attendant, même les clubs qui n'ont pas entamé les rénovations de leur stade espèrent parvenir à un accord avec le gouvernement, pour permettre à un minimum de leurs supporters d'assister aux matches, comme il a été autorisé à l'AC Milan d'ouvrir les portes de San Siro à ses abonnés ce week-end, lors de la réception de Livourne. Les clubs dont les stades sont aux normes sont la Lazio et l'AS Rome (qui se partagent le stade Olympique), Palerme, le Torino, la Sampdoria de Gênes, Cagliari et Sienne.