«Ne commencez pas à m'énerver». Cette phrase a été prononcée, sur fond de dérision mais aussi de dépit, ce lundi par Alain Perrin en réponse à la question : «Jean-Michel Aulas a dit en parlant de vous : Qu'il donne les noms des joueurs qu'il souhaite avoir ! Qu'en pensez-vous ?» «Vous connaissez le fonctionnement de la maison», rajoute Perrin. Le fonctionnement à l'OL, c'est Bernard Lacombe qui décide du recrutement et l'entraîneur, en l'occurrence Perrin, qui fait avec. «Depuis le début, je n'ai pas la gestion de l'effectif. Je ne vois pas pourquoi je l'aurais maintenant. Ce n'est parce qu'on donne des noms que l'on fera venir les joueurs. C'est un peu facile...»
Depuis cette saison, l'OL a mis en place une cellule de recrutement dirigée par Rémi Garde. «Mais elle est trop récente pour être efficace», souligne Perrin, qui espère voir ce dispositif renforcé «pour développer une base de recrutement». A quatre jours de la fin du mercato, l'OL cherche toujours un attaquant et/ou un milieu gauche offensif. Perrin, qui privilégie depuis le début la première option, ne peut s'empêcher de dresser un lourd constat : «On avait annoncé des joueurs comme Rothen, ainsi que 2 ou 3 pistes, qui ne se sont pas faites. Mais bon, ce n'est pas fini».