Le Paris-SG, 18e après 27 journées, occupe son pire classement de la saison à l'issue de sa onzième défaite (la troisième de l'ère Le Guen). Il n'avait plus occupé une place de relégable en L1 depuis la 7e journée de la saison 2004-2005, sous les ordres de Vahid Halilhodzic.
Pour retrouver trace du PSG menacé aussi tard dans la saison, il faut remonter à l'exercice 1987-1988. Cette saison-là, le club de Francis Borelli n'avait quitté la place de relégué virtuel qu'à l'issue de la 35e journée, après un nul arraché contre Auxerre (1-1). Il avait terminé la saison à la 15e place.
Le Paris-SG n'a pas quitté l'élite depuis sa promotion en L1 en 1974. Il est, avec le FC Nantes, actuellement dernier, le vice-doyen de la ''D1''. Le FCNA fait partie de l'élite depuis 1963.
Rothen abattu par son équipe
L'un des joueurs parisiens les plus virulents à l'issue de la défaite contre Sedan (2-0) fut Jérême Rothen. Amer, déçu, le milieu de terrain en voulait visiblement beaucoup à certains de ses partenaires. «Ce n'est pas un cauchemar ! On a trop accepté la défaite, trop vite selon moi, a-t-il déclaré à Louis-Dugauguez. Il faudra avoir la culture du maintien et assumer cela jusqu'au bout. Cette manière de perdre m'agace, la défaite m'agace, on joue avec la vie du club depuis un moment et ce soir, c'est dur. Perdre chez le dernier, quand même, on pouvait s'attendre à autre chose, non ?»
Rothen, qui fut volontaire, n'a pas été en mesure de relever le niveau d'un collectif sans idées et sans solutions devant le but ardennais. Il le reconnaît. «On n'a pas mis les c... sur le terrain, on aurait du les mettre. Il faut mettre les c... sur le terrain sinon ça donne des matches comme ça. Je ne crois pas que c'est en perdant qu'on prendra conscience qu'on est mal. On n'aurait pas perdu contre Sedan si on avait fait ce qu'il fallait. Il faut avoir les boules, il faut des actes sur le terrain et prendre le maximum de points pour se sauver. Jouer comme ça contre Sedan, ça veut dire perdre, il faut changer les choses. Il faut une réaction contre Auxerre et vite. Ce soir, c'est triste.»