Infos Cyclisme

Ouais tu n'as pas tort sur le fond, mais bon comme tout le monde est dopé, au moins il y a l'égalité entre tous les coureurs, ils se dopent tous

ce qui me fait rire c'est que les coureurs italiens et espagnoles refusent de signer la charte anti dopage, aurait'ils quelques choses a se repprocher

Ben ouais je pense bien Les espagnols ont souvent été convaincus de dopage, d'ailleurs l'affaire Fuentes vient de là bas

Mais bon à mon avis toutes les fédérations ont quelque chose à voir avec le dopage

Ch. de France - Vaugrenard roi du CLM

Le contre-la-montre des Championnats de France sur route a été remporté jeudi par Benoît Vaugrenard (Française des Jeux) qui a devancé Dimitri Champion (Bouygues Telecom) et Nicolas Vogondy (Agritubel) sur un circuit de 41,5 km autour d'Aurillac.

Annoncé comme le favori de la course, Christophe Moreau est passé à côté de son sujet en terminant à une décevante neuvième place. Le coureur d'AG2R a failli lors de la deuxième partie d'un parcours vallonné et réservé aux hommes forts.

Le tracé a été couvert en 54 minutes et 35 secondes par Vaugrenard, à la moyenne de 45,618 km/h. Champion a fini à 35 secondes et Vogondy à 37 secondes.


Dopage - Petacchi suspendu

L'examen du dossier médical d'Alessandro Petacchi n'a pas tardé à le confondre. L'Italien, visé par un contrôle positif au salbutamol lors du dernier Tour d'Italie, a été suspendu à titre provisoire par son équipe Milram.

La formation ne veut pas prendre de risques avant le Tour de France, et s'est expliquée dans un communiqué: «Cette suspension n'est pas officielle, mais le code éthique du ProTour prévoit une suspension automatique dans ce genre de cas. Nous espérons qu'Alessandro puisse être mis hors de cause dès lundi prochain pour pouvoir participer au Tour de France.»

Le salbutamol, la substance en cause dans ce contrôle, est autorisé en effet sur prescription thérapeutique afin de soigner notamment l'asthme, sous réserve de respecter le mode d'utilisation réglementaire (inhalation). Le dossier de Petacchi a été transmis mercredi au Comité national olympique italien pour un examen des faits.

L'Allemand Matthias Kessler, le vainqueur de la troisième étape du tour de France 2006, a été suspendu par l'équipe Astana après avoir été contrôlé positif à la testostérone le 24 avril. Le lendemain, il terminait à la quatrième place de la Flèche Wallonne à huit secondes du vainqueur Davide Rebellin. «Je ne m'explique pas ce résultat, j'ai immédiatement demandé une contre-analyse», a déclaré Kessler, formé par la T-Mobile avant de rejoindre Astana cette année, à l'agence SID. Sa formation, qui a révélé l'information, attend désormais le résultat de l'échantillon B.

ça se ressert autour de Vinokourov

Ouais, mais j'espère qu'il tiendra juskau tour de France Mais à mon avis les révélations de dopage vont s'enchainer un peu partout, et on aura encore une épuration des favoris juste avant le début

Astana suspend Mazzoleni

Astana a bien du mal à se sortir des affaires de dopage. Deux jours après avoir dû suspendre l'Allemand Matthias Kessler, contrôlé positif à la testostérone, la formation suisse a en effet dû écarter l'Italien Eddy Mazzoleni. Mazzoleni, troisième du dernier Tour d'Italie, a déjà renoncé à participer au Tour de France. Il a par ailleurs été convoqué par le procureur antidopage du Comité national olympique (Coni) et sera entendu mercredi dans le cadre d'une enquête pour dopage présumé.

La convocation pourrait être liée à des révélations dans la presse italienne sur une enquête du parquet de Rome appelée «Oil for drug». L'enquête aurait mis à jour des relations entre un médecin italien, le Dr Santuccioni, et Eddy Mazzoleni,dans le but de se fournir en produits dopants.

allez ça se resert encore, Astana aura t'elle 9 coureurs bonjours les soupcons

Ouais ça sent un peu le roussi tout ça^^les suspicions tfaçon yen a sur tout le monde, no one is innocent

Le Belge Frank Vandenbroucke a quitté le centre psychiatrique d'Ypres vendredi après y avoir été interné de force dimanche dernier.

Gilbert a écrit:

Le Belge Frank Vandenbroucke a quitté le centre psychiatrique d'Ypres vendredi après y avoir été interné de force dimanche dernier.

mdrrr, c'est quoi cette affaire encore, un belge qui est devenu fou??

superquentin21 a écrit:

Gilbert a écrit:

Le Belge Frank Vandenbroucke a quitté le centre psychiatrique d'Ypres vendredi après y avoir été interné de force dimanche dernier.

mdrrr, c'est quoi cette affaire encore, un belge qui est devenu fou??

Il a voulu se suicider.

Oula, ça va pas fort chez vous, il avait des problèmes avec le dopage?

superquentin21 a écrit:

Oula, ça va pas fort chez vous, il avait des problèmes avec le dopage?

Tu connais pas Frank Vandenbroucke?Exellent coureur promis à un exellent avenir mais il a pété les plombs:il vendait des produits dopants à d'autres cyclsites,il a tiré avec un fusil sur sa femme,il courait en Italie avec la photo de Boonen quand il était petit,...

Non je connaissais pas, mais bon il devait pas être très équilibré le garçon Mais le milieu du cyclisme est assez malsain, avec toutes ces pressions liées aux dopage et tout...

Dopage: Jaschke avoue à son tour

Décidément, les révélations se succèdent en Allemagne autour de cas de dopage impliquant des grands noms du peloton, notamment d'anciens coureurs de la T-Mobile. Après Rolf Aldag, Erik Zabel et Bjarne Riis entre autres, c'est au tour de Jörg Jaschke de passer à table dans une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel qui en révèle les grandes lignes ce samedi sur son site Internet. Le vainqueur de Paris-Nice 2004 confie ainsi avoir eu recours à l'EPO et aux hormones de croissance et notamment avoir été un des clients, sous le nom de code de "Bella", du tristement célèbre docteur espagnol Fuentes. Surtout, celui qui est entre autres passé par les équipes Polti, T-Mobile (anciennement Telekom), Liberty Seguros ou CSC, affirme que le système de dopage était généralisé et organisé au sein de l'équipe allemande.

Eh bé, sales temps pour le cyclisme...


Vinokourov s'explique

Alexandre Vinokourov, le leader d'Astana, équipe dans la tourmente après le contrôle positif de Matthias Kessler et la suspension interne d'Eddy Mazzoleni, a tenu à révéler qu'il collaborait avec le sulfureux docteur Michele Ferrari, mais uniquement à titre de «préparateur physique», dans un entretien publié dans L'Equipe de samedi.

Le coureur kazakh a expliqué qu'il avait entamé sa collaboration avec le docteur Ferrari, l'un des premiers médecins à reconnaître l'utilisation de l'EPO, après avoir quitté T-mobile fin 2005. «Personne ne m'a poussé à aller vers Ferrari. J'ai seulement écouté des gens comme Mario Cipollini, qui en disaient le plus grand bien. Armstrong aussi travaillait avec lui. Je ne voulais pas me priver de cette expérience» a déclaré Vinokourov à L'Equipe.

Sur ses relations avec le Docteur Ferrari, condamné en 2004 pour fraude sportive et exercice abusif de la profession de pharmacien avant d'obtenir un jugement favorable au printemps 2006, le Kazakh a assuré qu'il ne le voyait qu'une fois par mois: «Je passe un test d'effort pour voir où j'en suis physiquement, et mon entraînement dépend de ces résultats (...) Ferrari ne m'a jamais proposé de médicaments». Pour le reste, Vinokourov a affirmé s'en remettre, comme l'exige les réglements de l'UCI, au docteur de son équipe.

Pour Vinokourov les méthodes du docteur Ferrari l'aident à se dépasser. «Ses plans d'entraînement sont pointus et performants (...) C'est étrange, mais j'ai parfois l'impression de retrouver dans ses méthodes de travail celles que j'ai connues du temps de l'URSS».

Celui qui est attendu comme l'un des grands favoris du Tour de France a assuré être destabilisé par «tous ces remous» autour de son équipe, à quelques jours du départ de la Grande Boucle. Troisième du Giro, son coéquipier italien, Eddy Mazzoleni, a été suspendu à titre provisoire par son équipe pour être impliqué dans l'affaire Oil for drugs (une enquête sur un trafic de produits dopants). L'Allemand, Matthias Kessler, a, lui, été suspendu le 27 juin, après avoir été contrôlé positif à la testostérone le 24 avril.

Sur les révélations de Jörg Jaksche à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître ce lundi, Vinokourov s'est montré cinglant. «Jaksche a été contacté par Derr Spiegel contre beaucoup d'argent. C'est facile de témoigner quand il y a un gros chèque au bout (...) vous trouverez toujours une bonne histoire pour justifier la somme» a estimé le coureur d'Astana.

Un Vinokourov qui s'estime victime d'un acharnement médiatique : «Pourquoi avoir honte quand on sait que des coureurs français continuent de travailler avec le docteur Mabuse, qui a plus de soucis avec la justice que Michele Ferrari ? Mais là personne ne s'en offusque». Alexandre Vinokourov parfait actuellement sa préparation pour le Tour de France dans son pays, le Kazakhstan.

ouais bien le bordel enfin je suis préssé de voir le TDF

Oui, pressé de voir les dopés s'expliquer dans la montagne^^

Les révélations de Jaksche

A une semaine du départ du Tour de France, l'actualité du cyclisme reste toujours accaparée par les affaires de dopage et les aveux de l'Allemand Jörg Jaksche dans Der Spiegel résonnent comme un nouveau coup de tonnerre. Jaksche, ancien pensionnaire de la Polti, de la Telekom et de la Liberty Seguros, qui évolue aujourd'hui sous les couleurs de la Tinkov, est le premier coureur impliqué dans l'Opération Puerto à parler. Et ses révélations sur ses pratiques depuis 1997 et le début de sa carrière pro sont édifiantes!

A la Once, Jaksche avoue: ''Je me laissais piquer.''Il est le premier à se mettre à table. Sur la cinquantaine de coureurs impliqués dans l'opération Puerto, Jörg Jaksche fait aujourd'hui figure de pionnier. Mais à dire vrai, à la lecture des aveux dont le coureur allemand a réservé l'exclusivité au journal allemand Der Spiegel, résultat de dix heures d'entretien dans un hôtel de Hambourg - qui aurait valu à l'intéressé la coquette somme de 100.000 euros et de nombreuses menaces de mort - on ne sait si l'on doit saluer la démarche ou bien s'alarmer de l'incroyable inventaire que dresse Jaksche.

"Oui, je me suis dopé, mais je n'ai pas exagéré. Je n'ai jamais pris d'hémoglobine de synthèse ou des choses de ce style qui peuvent entraîner une forte réaction allergique. Lorsque tu entends qu'un bodybuilder prend 16.000 unités d'hormones de croissance alors que toi, tu en prends 800 pour récupérer, ça te rassure. Tu te dis: ce n'est pas tant que ça..." Et que dire de l'évocation glaçante des transfusions dont il fut l'adepte? "Remplir une poche de sang nécessite quinze minutes. Remettre le sang dans le corps prend le double. C'est comme une vidange."

Une confession qui fait froid dans le dos et qui relate les pratiques dopantes auxquelles s'est adonné le vainqueur du Paris-Nice 2004 depuis ses débuts professionnels en 1997. Car Jaksche n'épargne personne et ne se contente pas d'avouer son implication dans le réseau de dopage sanguin du Docteur Fuentes, révélé en mai 2006: "Bella, (son nom de code correspond, comme c'était la pratique pour d'autre coureurs, au nom de son chien, un labrador décédé il y a trois ans) c'est moi. C'est mon sang qui a été trouvé dans trois pochettes. Je suis le numéro 20 dont il est question sur les documents. J'ai été client du Docteur Fuentes en 2005 et 2006 à Madrid."

"Dans les 20 premiers du Tour, tu ne paies pas tes médicaments"

Jaksche a parlé et il ne s'arrête plus, intarissable sur sa discipline et ses dérives: "Le vélo est un sport difficile, qui engendre beaucoup de douleurs. Un footballeur peut trottiner pendant 90 minutes sur le terrain puis marquer un but décisif dans les prolongations et il devient un héros. En vélo, même lorsque tu es au top de ta forme, 99 fois sur 100, tu te fais lâcher. Tu as mal tout le temps et au final, tu ne récoltes que quelques succès." Une description du quotidien du peloton qui finit par dérailler: "L'entraînement est le moyen d'augmenter tes performances mais, pour ne pas être décroché, pour avoir moins mal, il y a d'abord la cortisone, puis l'EPO et aujourd'hui les transfusions sanguines." Un arsenal pour chasser les doutes, les douleurs et embrasser enfin la victoire...

Jaksche, devant Vinokourov, lauréat de Paris-Nice 2004. Ses premiers pas dans le dopage, Jaksche avoue les avoir accomplis dès 1997 lors de la préparation du Tour de Suisse. A cette époque, il n'est qu'un coureur débutant sous les couleurs de la Polti: "Stanga (son directeur sportif) voulait commencer le traitement, il voulait voir ce qu'on pouvait tirer de moi." Un Stanga dont l'Allemand dresse un portrait charmant lorsqu'il rappelle notamment ce qu'il lui déclarait en 1998: "Si tu termines dans les vingt premiers du Tour, tu ne paies pas tes médicaments." 1998, année de l'Affaire Festina et d'un Tour de France sur lequel Polti, équipe sponsorisée par un fabriquant d'électroménager, cachait ses doses d'EPO dans le double fond d'un... aspirateur.

De Polti à la Telekom, Jaksche change d'écurie mais pas de pratiques: chez les Italiens comme au sein de l'équipe allemande, le dopage est généralisé. "Les dirigeants savaient tout. C'était un système installé. (...) Pour Godefroot (le manager), le problème n'était pas d'éviter qu'un coureur se dope, c'était d'éviter qu'il le fasse maladroitement. C'était le quotidien d'un coureur de Telekom de mesurer son hématocrite." Cet engrenage, cette pression du dopage, Jaksche affirme avoir voulu la repousser. Mais la sanction tombe quand en 1999, face à son refus de se soumettre la saison précédente, Godefroot ne le retient pas pour le Tour de France. Avec un intermède d'un an au sein de la CSC de Bjarne Riis, dont il affirme sans plus de précisions qu'il "connaissait les décisions à propos du dopage. Il disait ce qui se passait", il plonge surtout trois saisons durant dans le giron trouble de Manolo Saiz à la Once. Là, pas d'équivoque possible, le dopage est aussi la règle: "J'étais complètement aux mains des médecins et je ne peux même pas dire ce qu'ils nous faisaient exactement. Je tendais simplement mon bras, et je me laissais piquer. (...) Il est possible qu'ils m'aient administré le programme complet, je ne sais pas et je ne voulais pas savoir."

S'il ne cite pas de noms, Jaksche semble évoquer un leader de l'équipe de l'époque qui pourrait bien être... Vinokourov: "Je ne veux dénoncer aucun coureur. Mais Saiz a eu des problèmes avec un de ses coureurs de tout premier plan qui, au début 2006, est passé chez Liberty Seguros et qui a effectué un très mauvais printemps. Le coureur et son manager, qui est également le mien depuis cinq ans (Tony Rominger), ont mis la pression sur Saiz. Ils voulaient un meilleur suivi médical et Saiz s'est laissé convaincre. Il était dans une impasse: le coureur était cher et Saiz devait rendre des comptes à ses sponsors. Alors il est retourné chez Fuentes pour ce coureur. C'est pourquoi il devait aller payer les dettes et c'est comme ça que toute l'affaire a démarré."

"Le système du dopage est juste parce que tout le monde se dope"

Au Tour de Suisse 2006 avec Ullrich et Koldo Gil: un podium 100% Affaire Puerto!L'Allemand dévoile ainsi les circonstances de cette journée du 23 mai 2006 qui voit le docteur Fuentes être interpellé en compagnie de Saiz. Le manager de la Liberty est alors en possession de... 60 000 euros en liquide. Jaksche ne tarit pas d'"éloges" sur Fuentes dont il affirme qu'il est "un maître de la dissimulation. Aucun de ses clients ne connaissait les autres. Même au sein de notre équipe, on ne savait pas vraiment si d'autres coureurs allaient chez lui."

Aujourd'hui, Jaksche affirme vouloir se mettre à la disposition des l'Agence mondiale antidopage (AMA), de l'Union cycliste internationale (UCI) et de la justice civile pour collaborer dans l'espoir d'une réduction de sa suspension. On voudrait y voir aussi la volonté de se racheter mais ses regrets ne l'étouffent pas: "C'est pervers, mais le système du dopage est juste parce que tout le monde se dope. Le vélo sera un sport juste seulement le jour où plus personne ne prendra rien. La logique est de s'adapter aux autres en se dopant puisque tous les coureurs le font. Le dopage ne fait plaisir à personne, ni à un Stanga ni à un Riis. Mais, dans le vélo, tu vis dans un monde parallèle où il ne règne aucune conscience de l'interdit. Personne ne m'a forcé. Des directeurs d'équipe ont profité de moi et ils ont fait en sorte que nous consommions tous des produits illégaux. Ce que je trouve scandaleux, c'est qu'ils ont tout fait pour faire croire au public que le cyclisme était encore un sport propre." On frôle la surdose...

Résultats des championnats nationaux:
http://www.velo-club.net/article?sid=39322

Ah ah ah Boonen n'a même pas gagné en Belgique, et c'est ça votre grand champion?

superquentin21 a écrit:

Ah ah ah Boonen n'a même pas gagné en Belgique, et c'est ça votre grand champion?

11ème de Vuelta notemment...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Stijn_Devolder

Ah ouais c'est bizarre je connaissais pas du tout...il va faire le tour cette année?

superquentin21 a écrit:

Ah ouais c'est bizarre je connaissais pas du tout...il va faire le tour cette année?

Non,il n'a pas été repris.

Rasmussen exclu de l'équipe danoise

L'actuel Maillot Jaune du Tour de France, Michael Rasmussen, a été exclu de l'équipe nationale danoise, a fait savoir jeudi soir la Fédération danoise (DCU). Cette sanction a été prise car le coureur n'avait pas fourni son emploi du temps avant le Tour de France, emploi du temps qui aurait permis à l'UCI de pratiquer des contrôles inopinés. Le Danois en aurait cependant subi un le 29 juin dernier.

Ce ne serait pas la première fois que Rasmussen aurait omis de transmettre ce type de renseignements, même si l'intéressé dit, lui, n'avoir reçu qu'un seul averstissement, le 26 juin (au bout de trois avertissements, le coureur pourrait être sanctionné). Le directeur de la DCU, Jesper Worre, a expliqué sur la télévision DR1 que, même s'il ne disait pas que le coureur était dopé, de nombreuses interrogations planaient sur son comportement. «Nous disposons d'informations émanant à la fois de l'UCI et de l'agence danoise antidopage, a précisé Jesper Worre, et nous savons qu'il (Rasmussen) a reçu plusieurs avertissements. Il s'agit d'une information confidentielle, mais nous ne mentons pas. Les gens doivent savoir que la DCU se bat pour un sport propre.» Avant le Tour, le Danois avait déjà hésité à signer la lettre d'engagement pour un nouveau cyclisme, considérant qu'il s'agissait d'une «intrusion» dans sa «vie priée».

Rasmussen ne disputera donc pas les Championnats du monde en septembre à Stuttgart ni les jeux Olympiques de 2008 à Pékin.

«Quelqu'un au sommet des instances ne doit pas me vouloir du bien, a de son côté dit Michael Rasmussen au quotiden danois Politiken. Je ne vois pas d'autre explication.» Rasmussen a reconnu avoir été informé de cette décision il y a trois semaines. «J'ai tenté de fournir des explications, a indiqué le coureur, mais ils ne les ont pas acceptées.»